Dans un premier temps, les élèves ont été mobilisés sur des « petits jeux ». Le but était de faire connaissance et de favoriser la cohésion du groupe.
Par la suite, ils ont pu expérimenter l’utilisation des stéréotypes, à travers un jeu, le « Cultionary » (type de « Pictionnary »). Ils ont dû dessiner un professeur, une femme, un handicapé, un pauvre, etc. Leurs camarades devaient deviner. Les dessins des différentes équipes ont ensuite tous été disposés les uns à côté des autres. Cela a permis de mettre en évidence des points communs, aussi nommés stéréotypes.
Une mise en situation a suivi : expérimentation de l’exclusion, grâce à un jeu. Les élèves avaient chacun une couleur de gommette sur le front et ils devaient, sans parler, se regrouper par même couleur. Un élève était seul à avoir une couleur unique. Ce jeu a permis de voir le fonctionnement du groupe et de certains individus : inclusion de l’exclu ? exclusion et moqueries ? Le ressenti de chacun a été repris afin de ne pas dramatiser la situation. La définition des différents termes suivants a été donnée : stéréotypes, préjugés, discrimination, influence, harcèlement.
Par la suite, l’intervenant a proposé un brainstorming autour du terme harcèlement, en sous-groupes puis en classe entière, ainsi que ses conséquences. La définition a été reprise et il a été proposé un schéma des « protagonistes du harcèlement » : harceleur, harceleur supporter, harceleur suiveur, harceleur potentiel, spectateur, la victime, le défenseur, le défenseur potentiel. Deux clips vidéo – réalisés par des lycéens lors des journées de sensibilisation au harcèlement – ont été projetés puis commentés.
Pour clore cette séance, les intervenants ont proposé aux élèves de réfléchir aux démarches d’aide qu’ils pouvaient apporter. Les élèves ont posé leurs idées en groupe sur des post-it, puis en classe entière. Un dernier temps d’échanges leur a permis de s’exprimer sur leur ressenti de la formation, sur ce qu’ils ont appris, ce qu’ils ont apprécié ou non.